Bonjour Monsieur Tarnus,
J'espère que vous vous portez bien.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de ma recherche concernant mon AAGP CHENOT Augustin qui vous avez donné du fil à retordre en octobre 2023. Je ne l'ai toujours pas retrouvé mais je continue à chercher et j'ai un peu plus d'éléments avec un 2eme AAGP sur Fillières dans la même situation. J'ai une petite question à vous poser : à l'époque aviez-vous penser à faire une recherche par rapport à l'évacuation de réfugiés du à la ligne MAGINOT de la 2nd Guerre Mondiale ?
Ce qui m'amène à cette hypothèse c'est que mon autre AAGP GILSON Charles Marie Eusèbe Ambroise, né à Fillières le 04/12/1871 veuf depuis 1917 a comme dernière trace son recensement en 1936 à Fillières domicilié avec son frère GILSON Antoine Auguste (seuls tous les deux) qui lui fut évacué et réfugié à Loupiac décédé à La Réole en Gironde.
Et pour CHENOT Augustin, né le 06/05/1858 à Gouraincourt, dernière trace recensement de 1936 à Cosnes et Romain avec Madame et deux fils Adrien et Gustave, Madame qui décède en 1938, plus rien cependant pour Augustin après ce recensement mais un de ses fils Gustave né en 1895 fut lui aussi évacué en Gironde mais à Lanton.
J'ai une connaissance qui abrite près de Bordeaux qui a fait les cimetières de Loupiac et La Réole, ils n'y sont pas.
Les mairies de Loupiac et La Réole me dise ne rient avoir les concernant.
Cette connaissance près de bordeaux est allée aux AD de Gironde est à pu consulter des documents concernant les réfugiés mosellans, il ne s'agit que de liste avec les communes de départ et communes de destinations et le nombre de répartition par communes. Ce sont des documents qui émane soit de la préfecture de Gironde.
Les archives de Gironde ne font aucune aide à distance (ils m'ont déjà envoyé gentiment promener).
Nous avons donc avec cette connaissance écrit à toutes les mairies de destination des communes concernée. Pour l'instant 1/3 a répondu dans le négatif, les 2 autres tiers n'ont pas encore répondu. L'une d'entre elle dans laquelle se trouvé le fils de CHENOT Augustin m'a quand même confirmé qu'il y avait bien un camp de réfugiée à l'époque mais que toutes les archives de ce camp sont... aux AD de Gironde. Je les aie donc appelés en expliquant la situation la standardiste m'a dit de mettre un justificatif de domicile pour voir si à titre exceptionnel ils ne peuvent pas faire la recherche vue que la mairie me redirige vers eux, je n'ai pas de réponse.
Pensez-vous que la Préfecture de Meurthe et Moselle puisse avoir établi un listing afin de savoir la destination de chacun de son côté que l'on pourrait consulter ?
C'est quand même assez étrange que pour GILSON son frère avec qui il vivait ait été évacué mais lui pas de trace.
Et pour CHENOT même chose c'est étrange que pour un de ses fils avec qui il vivait on trouve une trace sur les réfugiées mais pas lui.
Il y a bien une archive quelque part dans une administration mais où ? Là j'arrive à court d'idées. C'est pourquoi je reviens vers vous, peut-être auriez-vous des conseils à me donner par rapport aux évacuées de cette période, où chercher.
Un bon dimanche et bonne semaine à vous
Jessica GILSON
Réponse :
Madame,
Dans vos recherches, il faut maintenant passer une étape :
Il faut, impérativement, se déplacer et consulter les archives départementales de M.-et-M. Rien n’est en ligne.
Dans les archives modernes : 1800-1940
Série R : Affaires Militaires et organismes des temps de guerre.
Dans les archives contemporaines après 1940
Série W : Archives publiques postérieures au 10 juillet 1940.
Dans ces archives, vous trouverez la liste des personnes réfugiées.
Cordialement
Aimé TARNUS
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